CARIS KINDLER
Caris est  Consultante, Coach et facilitatrice, fondatrice de Kindler Consulting. Elle  accompagne les décideurs et les équipes internationales ou multiculturelles dans la transformation de leur l’organisation pour réinventer la manière de travailler ensemble.

Caris a participé à la SU 1 et à la SU2. Au cours de la SU1 elle a expérimenté les rôles de facilitatrice et de cliente.

Entretien par Céline de Vitry
Le 16 juillet 2019

Caris, pour toi université d’été 2019 c’était comme quoi ?
C’était comme une bouffée d’air frais.

Et c’est quel genre de bouffée cette bouffée-là ?
C’est comme un vent puissant qui nettoie et qui m’apporte de l’oxygène.

Et ce vent puissant est-ce qu’il a une couleur, une texture… ?
Un peu chaud mais pas trop, c’est quelque chose d’énergique, ça me traverse et ça remet les choses en place.

Et c’est où ?
C’est dans la poitrine et après aussi dans tout le corps.

Et qu’est-ce qui se passe ensuite ?
J’ai de l’énergie pour y aller, je ne me pose plus de questions. En tant que facilitateur, je sais où j’en suis, je sais faire le point sur mes compétences. Et en tant que cliente, ça me permet d’avoir des infos sur mes problématiques et de me sentir avancer.

Et est-ce qu’il y a autre chose à propos de ce vent-là ?
Oui. Il me stabilise, il m’ancre. L’oxygène c’est de l’énergie.

Et ce vent-là viens d’où ?
Ce vent c’est le processus qui l’amène. En SU1, c’est le protocole, c’est la proximité des superviseurs, c’est être dans la nature, c’est le lieu. Il y a plusieurs composants, c’est un tout qui fait que ça se produit. Et puis il y a la qualité des relations, la confiance, pour pouvoir travailler.

Et tout ça c’est comme quoi ?
C’est comme une très bonne énergie, ça traverse, ça nettoie et ça met en place. C’est comme si tu vas au garage, tu fais le nettoyage de la voiture et tu repars. C’est comme après un jeûne : je suis bien alignée, je ne me pose pas de question, j’y vais.

Est-ce qu’il y a autre chose à propos de l’université d’été ?
Oui, ce que j’ai apprécié, en tant que facilitateur, en SU1, c’est l’attention apportée par les superviseurs : les questions avant, après, le débrief individuel puis collectif. Et je les ai trouvés cools, il y avait une bonne ambiance entre eux. Et en tant que cliente, j’ai trouvé qu’il y avait un peu de déséquilibre, dans la mesure où il n’y avait pas de débrief individuel. À titre personnel ça ne m’a pas gênée car j’ai aimé continuer seule mon exploration, mais pour quelqu’un qui débute ça peut être inconfortable. D’où l’importance du cadrage au début, de dire comment ça va se passer.